Pour que la vie continue…
Court résumé: A 50 ans, Frédéric Beigbeder pense à la mort de plus en plus souvent. Et il refuse d’accepter cette échéance…
Mon avis:
Merci aux éditions Grasset pour cette lecture!
Il y a quelques années, j’avais croisé Frédéric Beigbeder lors d’un salon. Il m’avait alors dédicacé un de ses livres « 99 francs » qui depuis traîne dans ma PAL. Je n’ai jamais trouvé le temps de le lire et pourtant cet auteur me tente. En effet, à chacune de ses apparitions télévisuelles, le personnage me plait. Je voulais donc vérifier si ses écrits étaient du même acabit.
« Une vie sans fin » est une autofiction. Pensant avoir dépassé la fleur de l’âge, Frédéric Beigbeder se met en quête de solutions pour éviter l’inévitable. Il place son récit à une période récente de sa vie personnelle dans laquelle il a parcouru le monde afin d’emmagasiner des informations sur les moyens d’améliorer sa fin de vie. Entouré de sa famille, qui le soutient plus ou moins dans son aventure, il va rencontrer tous les spécialistes médicaux susceptibles de répondre à ses ambitions. Il nous entraîne aux quatre coins du monde où il va faire des rencontres enrichissantes et aussi vivre des scènes assez cocasses.
Mais sous ses airs de livre scientifique, cette histoire parle surtout du temps qui passe et de la peur de la mort. Comme l’auteur sent qu’il se rapproche de cette échéance, il va s’obstiner à contourner l’obstacle. Après avoir bien profité de sa jeunesse, il accuse le coup et devient nostalgique. Il a perdu son insouciance et la prise de conscience est d’autant plus dure.
J’ai passé un bon moment avec ce récit. Bien documenté, il m’a permis d’apprendre une multitude de choses sur la médecine de demain. La plume de Frédéric Beigbeder est très agréable, incisive par moments et surtout bourrée d’humour. Ses démonstrations techniques sont des fois un peu longues, alambiquées et on perd un peu le fil, mais son impertinence rattrape le lecteur avec des bons mots. Finalement, le livre est exactement comme je pensais, à l’image de son auteur : arrogant, érudit, au point d’en être parfois chiant, talentueux, insolent et drôle…c’est pour ça qu’on l’aime !
Grasset, 345 pages
22€
15/20
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Un personnage sympathique mais un auteur qui ne m’attire pas. Et pourtant ce sujet est intéressant.
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Son livre est à son image!
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Ta dernière phrase résume exactement ma pensée à son sujet!
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On est d’accord !😉
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Pas lu 99 et pourtant a été longtemps dans ma bibliothèque…Mais , je dis peut-être…Le livre a bien été vendu à la LGL hier au soir et en plus cette chronique, alors pourquoi pas…
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Pourquoi pas!
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Yes ! j’attendais ta chronique. Perso, d’accord à cent pour cent avec la dernière phrase de ta chronique. Et le thème du livre m’interpelle. Donc : à lire, évidemment !
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Si tu aimes l’auteur, tu vas aimer!
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Personnage haut en couleur certes… je n’ai lu que son 99 à sa sortie mais sans plus. Il faudrait que je lise celui-ci.
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99 francs, je l’ai dans ma PAL!
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Si Frédéric Beigbeder parvient à nous faire rire à quelques reprises, il peine à nous embarquer dans sa quête. La faute à un ouvrage hybride – « Une vie sans fin » n’est ni tout à fait un roman, ni réellement une enquête – qui ne convainc pas malgré le style singulier de l’auteur toujours aussi plaisant.
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Je suis assez d’accord avec ton avis! Ni roman, ni essai, c’est peut-être son défaut!
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