Chocs en stock

Court résumé: Victor est figurant dans un « musée vivant ». Il est un drogué du sexe, obsédé de l’acte sexuel sans sentiment, qui participe à un parcours de désintoxication dans un groupe de soutien. Pour attirer la générosité des gens, il s’étouffe aussi volontairement dans les restaurants. Tout ceci est peut-être lié à son enfance et à sa mère, folle à lier…

Mon avis: Fan absolu du film « Fight Club » de David Fincher, je voulais découvrir le créateur littéraire de cette oeuvre. Par peur de confronter le film au roman, j’ai voulu entrer dans le monde de Palahniuk par une autre production.

Avec une écriture décousue et grâce à des retours dans le passé, l’auteur essaye de développer son personnage dans son intégralité pour que l’on puisse appréhender au mieux son comportement hors normes. Et c’est justement en voulant crédibiliser les actes de son protagoniste que l’histoire perd un peu de sa superbe. Ce roman reste finalement comme une succession de scènes plus loufoques les unes que les autres. Certaines situations sont extrêmement glauques presque choquantes mais ont eu un effet désopilant sur moi. J’ai beaucoup ri en me disant « Mais jusqu’où va-t-il aller? ». Et c’est uniquement cette question qui m’a motivé dans la lecture de ce récit, et pas le personnage, qui devient presque irréel tant les rebondissements de sa vie sont peu plausibles.

C’est un Objet Littéraire Non Identifié, bourré d’excentricité, de sexe, de drogue et de folie, parfois même à outrance, qui surnage plus par sa forme que par son fond. « On ne peut pas prétendre avoir tout lu, si on n’a pas lu ça! »

Folio (poche) 384 pages

13/20

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