Loufoquerie plate…

Court résumé: A Kiev, Viktor est un journaliste au chômage. Il vit avec un pingouin qu’il a adopté suite à la fermeture d’un zoo. Un jour, un patron lui propose d’écrire les nécrologies de personnalités encore vivantes.

Mon avis: En lisant le résumé de ce livre, je partais avec de grands espoirs de loufoquerie et de mystère. Telle ne fut pas ma déception quand je me suis retrouvé à suivre, avec lassitude, le quotidien saugrenu du personnage principal où les jours se suivent et se ressemblent sans surprise et sans suspense. A aucun moment du roman, je n’ai adhéré à l’intrigue tant certains évènements m’ont semblé trop improbables. Les personnages, sans profondeur, arrivent comme un cheveu sur la soupe et leurs relations réciproques se créent sans raisons particulières. L’auteur abuse de raccourcis, parfois à la limite du grotesque (appeler la police pour faire garder son pingouin pour les vacances, payer pour utiliser un pingouin pour les enterrements), pour suivre le plan de marche qu’il s’était fixé.

L’omniprésence assez originale du pingouin dans la vie de Viktor, qui aurait pu servir de décalage intéressant, n’apporte à mon sens aucune plus value à l’atmosphère de l’histoire et n’est en définitif qu’un fantôme qui erre dans la maison. La poésie ou la critique du système qu’a peut-être voulu faire passer Andreï Kourkov dans cette  aventure, ne m’ont pas du tout convaincu.

L’écriture banale ne relève pas le niveau et est aussi plate que l’émotion que m’a procuré cette histoire. Je ne donnerai donc pas suite…

Points (poche) 272 pages

8/20

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