Faire le deuil

Les dieux sont vaches

Court résumé: Le monde de Zélie s’écroule le jour où elle apprend que sa mère n’a plus que deux mois à vivre.

Mon avis: Lorsque survient la maladie de sa mère, Gwendoline Hamon est choquée et dépassée par la brutalité de la nouvelle. Comme au crépuscule d’une vie, elle revoit défiler tous les évènements marquants de son existence. Alors elle nous raconte l’histoire de cette Caroline, personne hors normes, qui fut une mère vraiment différente et parfois difficile à vivre. Souvent fantasque et controlée par des croyances occultes, cette maman a souvent eu un contact difficile avec sa famille proche, et particulièrement avec sa fille. Mais les mystères de la famille sont immuables et il ressort de ce récit une affection et un amour à toutes épreuves.

Gwendoline Hamon profite aussi de cette rétrospective pour se raconter elle-même en tant que fille, en tant que femme et en tant que mère. Tous les moments passés aux côtés de sa maternelle vont lui permettre de faire un point sur son rapport à la famille.
J’ai apprécié cette lecture. L’écriture est simple et parfois drôle. Il y a dans ce texte quelque chose de nostalgique avec un brin de regrets. J’ai suivi avec tendresse les dernières pages de cette vie.

Cependant, comme dans tous les romans autobiographiques, l’intérêt principal ne concerne que celui ou celle qui l’écrit. C’est son histoire, ses souvenirs et Gwendoline Hamon avait surement besoin de les mettre noir sur blanc, comme un exutoire. C’était nécessaire pour elle, peut-être un peu moins pour nous.

Le livre de poche 230 pages

14/20

Ce roman fait partie du prix des lecteurs Livre de poche 2015

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