Court résumé: Au Campo Santa Margherita un doux soir d’été, deux étudiantes américaines partent en balade avec deux beaux vénitiens et sont grièvement blessées dans un accident de bateau. L’incident semble anodin mais la curiosité du commissaire Guido Brunetti est piquée par le comportement des garçons, qui ont abandonné les victimes à l’entré de l’hôpital…

Mon avis:

Je remercie les éditions Calmann-Levy pour cette lecture!

Donna Leon fait partie de ces autrices reconnues du polar que je n’avais pas eu l’occasion de découvrir. Comme j’ai la fâcheuse habitude de commencer les séries policières en plein milieu (on me le reproche parfois), j’ai décidé cette fois-ci de pousser le bouchon encore plus loin en abordant la série du Commissaire Brunetti par le 30ème épisode !

Heureusement, cet opus peut se lire indépendamment et je n’ai connu aucun obstacle à ma bonne compréhension. J’ai enfin fait la connaissance du célèbre agent vénitien. Ce héros épicurien, obstiné et amusant m’est apparu assez sympathique. Il mène ses investigations en interrogeant l’ensemble des protagonistes et pour ce faire, il utilise tous les moyens même les plus originaux. Sa perspicacité lui permet de dégoter les indices et ainsi il peut dénouer les nœuds de la vérité.

Mais le véritable personnage principal de ce roman est Venise elle-même. Au fil de l’affaire, l’autrice nous balade à travers des ruelles de la ville et nous fait visiter les lieux emblématiques. Le lecteur vit par procuration le quotidien de cette métropole au fonctionnement si singulier. Grâce aux relations de Brunetti, on entre aussi dans les sphères secrètes de la société vénitienne. Il est intéressant de comprendre leur histoire et leur façon de penser pour mieux appréhender leur mode de vie.

« Les masques éphémères » est un polar des plus classiques, accessible et agréable à lire. Si vous recherchez une enquête policière sans violence, sans tension excessive, sans surenchère, vous êtes au bon endroit. Le succès de Donna Leon s’explique donc aisément par cette maîtrise de la narration et par la fascination que déclenche l’énigmatique Cité des Doges.

Quant à moi, je me laisserai surement tenter par une autre des aventures du commissaire et de son équipe attachante. Et un nouveau voyage sur les canaux, ça ne se refuse pas !

Calmann-Levy Noir, 342 pages

Paru le 24 août 2022, 21.90€

Une réponse "

  1. alexmotmots dit :

    Une auteure dont je me suis lassée.

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  2. Catherine dit :

    Merci pour cette bonne nouvelle! Je ne savais pas encore que j’allais bientôt lire pour la 30eme fois une enquête de Guido Brunetti 🙂
    J’adore les thrillers bien sanglants et de temps en temps un bon policier plus « soft » ça fait du bien.

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  3. […] « Les masques éphémères » de Donna Leon aux éditions Calmann-Levy (chronique ici). […]

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