Court résumé: C’est l’histoire d’un type qui veut absolument faire l’amour avec une fille. Mais il en est empêché en permanence. Soit par les autres, soit par lui-même. Ce type, c’est Antonin,  cette fille, c’est Anais. Il n’a que neuf rencontres pour y parvenir. Pas une de plus…

Mon avis:

Je remercie NetGalley et les éditions Fayard pour cette lecture!

La jeune femme et le jeune homme de cette histoire se croisent, se tournent autour, se cherchent, sans jamais arriver à conclure leur relation. Le lecteur assiste aux différentes péripéties de leurs rencontres, après leur coup de cœur évident.

A travers ces entrevues à répétition, Jérôme Attal nous plonge dans les milieux artistiques du Paris du début du 20ème siècle. Il nous dépeint un portrait passionnant de ce monde à part et de ses singularités. Dans les salons où se réunit toute l’intelligentsia de la capitale, le libertinage se mêle au snobisme et à l’excentrique. Les deux personnages sont à la fois acteurs et victimes de ce contexte. Cette magie fantasque est le berceau de leur attirance réciproque mais elle va finalement devenir un des obstacles à leur bonheur.

J’ai pris beaucoup de plaisir aux côtés de ces individus surprenants. On sent qu’ils s’aimantent mutuellement mais ils continuent à jouer au chat et à la souris. Ce petit jeu malicieux démontre que l’amour peut être léger et complexe à la fois. En tant qu’observateur, j’ai adoré assister à ses parades amoureuses et les regarder papillonner.

Je trouve que ce texte, à l’écriture pétillante, dégage un charme fou. Georges Clémenceau disait que « Le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier », le duo Anaïs et Antonin en est une parfaite démonstration.

Ayant une culture limitée, je ne connaissais pas les personnages réels dont l’auteur s’est inspiré et je n’ai découvert leur existence qu’à la postface du livre (je me suis renseigné depuis !). Mais cette lacune ne m’a pas empêché d’apprécier l’éclat de cette histoire. J’ai plongé tête baissée dans cet univers saugrenu où la folie côtoie la délicatesse. « Neuf rencontres et un amour » est empreint de cet assemblage et c’est assez réjouissant !

C’était mon premier Jérôme Attal, ce ne sera pas le dernier !

Fayard, 270 Pages

Paru le 3 janvier 2023, 20€

Une réponse "

  1. laplumedelulu dit :

    Ma whislist fait grève aujourd’hui qu’elle a dit.
    Merci à toi pour la chronique 🙏 😘

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire