(#916) M.J. Arlidge – Quand le chat n’est pas là…

Court résumé: Un meurtre brutal commis, de nuit, à la hache. Le premier d’une série perpétrée par un tueur silencieux et acharné qui traque ses victimes lorsqu’elles sont seules chez elles. Helen Grace et son équipe sont chargées de l’enquête…

Mon avis:

Je remercie les éditions Les escales pour cette lecture!

Jusque-là, retrouver les aventures d’Helen Grace, était l’assurance d’une lecture dynamique et efficace. Fort de cette expérience, je me suis donc lancé dans ce 11^ème épisode avec sérénité.

L’inspectrice anglaise est confrontée à un tueur en série qui s’acharne sur ses victimes avec une hache. De son côté, elle continue à être en insécurité et à se battre avec sa hiérarchie. Elle est fragilisée dans son quotidien et son activité en ressent les conséquences.

Avec cette nouvelle enquête, j’ai l’impression qu’Helen Grace est en train de perdre de sa superbe. Elle, qui surnageait par sa force de caractère, semble maintenant subir l’ensemble des évènements. Elle ne paraît même plus en mesure de faire correctement son travail tant le monde entier semble vouloir la persécuter. Alors qu’elle était toujours dans le combat, elle est devenue une victime. Je suis donc désappointé par cette soudaine baisse de charisme. J’ai parfois eu envie de crier « Rendez-moi l’ancienne Helen ! ».

En ce qui concerne l’histoire elle-même, la lecture de « Quand le chat n’est pas là » reste agréable et plaira aux gens qui veulent se distraire. La narration est maîtrisée et le savoir-faire de l’auteur britannique est toujours à l’œuvre. Mais, pour ma part, j’ai trouvé que cette aventure n’était pas à la hauteur des meilleurs de la série. Il lui manque le mordant des opus précédents. Le rythme est beaucoup plus lent, Helen Grace plus fade, le scénario moins convaincant. Les ingrédients qui faisaient sa singularité ne sont pas au rendez-vous.

Je ressors quelque peu frustré de cet épisode. Même si c’est un polar convenable, MJ Arlidge m’a donné le sentiment de vivre sur ses acquis. J’espère qu’il reprendra du poil de la bête dans le prochain… ou peut-être la série arrive-t-elle au bout de son cycle ? L’avenir nous le dira !

Les Escales, 473 pages

Traduit par Séverine Quelet

Paru le 01 février 2024, 22€